• dimanche 25 mars 2012

    Bx Omeljan Kovc, prêtre et martyr (1884-1944)

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    Bienheureux Omeljan Kovc
    Prêtre et martyr
    (1884-1944)

            Omeljan Kovc était prêtre de Lviv en Ukraine.

            Il fut déporté au camp de concentration de Majdanek, près de Lublin en Pologne, au cours de la seconde guerre mondiale et il y perdit la vie pour avoir lutté pour la foi.

            Il fut béatifié le 27 juin 2001 par Jean-Paul II à Lviv.

     


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  • samedi 24 mars 2012

    Ste Catherine de Suède (1330 - 1381)

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    Sainte Catherine de Suède
    (1330-1381)

            Elle appartenait à la famille royale de Suède, par sa mère, sainte Brigitte et par son père Ulf Gudmarson. Élevée dans un couvent, elle en sortit pour épouser le jeune noble qu'on lui destinait, Edgar Lydersson qui était un invalide et qu'elle soigna avec un grand dévouement.

            D'accord avec lui, en 1350, pour le jubilé, elle rejoint à Rome sa mère qui y a fait sa demeure depuis son veuvage. Catherine, pendant son séjour, apprend la mort de son jeune époux. Elle décide à son tour de rester à Rome. Son extraordinaire beauté blonde lui cause bien des complications en Italie. À plusieurs reprises, des prétendants enthousiastes tentent de l'enlever.

            Quand sa mère meurt, Catherine revient en Suède pour l'ensevelir au couvent de Vadstena, où elle entre et dont elle sera bientôt l'abbesse. Elle retournera une fois encore à Rome pour obtenir la reconnaissance des Religieuses de l'Ordre du Très-Saint-Sauveur, les Brigittines, et pour la cause de la canonisation de sa mère. Celle-ci n'aura lieu qu'en 1384, trois ans après la mort de sainte Catherine.


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    vendredi 23 mars 2012

    St Turibe de Mongrovejo, évêque († 1606)

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    Saint Turibe de Mongrovejo
    Evêque
    (1535-1606)

     

            D'origine espagnole, il fut nommé évêque de Lima en 1581. Dès lors, il s'attacha à rendre leur dignité d'homme aux indiens endurant l'esclavage. Il obligea le clergé à les instruire et contribua de ce fait à implanter profondément l'Eglise en Amérique du Sud.


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  • mercredi 21 mars 2012

    St Nicolas de Flüe, ermite († 1487)

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    SAINT NICOLAS de FLÜE
    Ermite en Suisse
    (1417-1487)

            Saint Nicolas de Flüe naquit en Suisse, de parents pieux. Un jour, à la vue d'une flèche élancée, sur une montagne voisine, il fut épris du désir du ciel et de l'amour de la solitude. Il se maria pour obéir à la volonté formelle de ses parents et eut dix enfants. Son mérite et sa vertu le firent choisir par ses concitoyens pour exercer des fonctions publiques fort honorables.

            Sa prière habituelle était celle-ci : « Mon Seigneur et mon Dieu, enlevez de moi tout ce qui m'empêche d'aller à vous. Mon Seigneur et mon Dieu, donnez-moi tout ce qui peut m'attirer à vous. »

            Il avait cinquante ans, quand une voix intérieure lui dit : « Quitte tout ce que tu aimes, et Dieu prendra soin de toi. » Il eut à soutenir un pénible combat, mais se décida en effet à tout quitter, femme, enfants, maison, domaine, pour servir Dieu. Il s'éloigna, pieds nus, vêtu d'une longue robe de bure, un chapelet à la main, sans argent, sans provision, en jetant un dernier regard tendre et prolongé vers les siens.

            Une nuit, Dieu le pénétra d'une lumière éclatante, et depuis ce temps, il n'éprouva jamais ni la faim, ni la soif, ni le froid. Ayant trouvé un lieu sauvage et solitaire, il s'y logea dans une hutte de feuillage, puis dans une cabane de pierre. La nouvelle de sa présence s'était répandue bientôt, et il se fit près de lui une grande affluence. Chose incroyable, le saint ermite ne vécut, pendant dix-neuf ans, que de la Sainte Eucharistie.

            La Suisse, un moment divisée, était menacée dans son indépendance par l'Allemagne. Nicolas de Flüe, vénéré de tous, fut choisi pour arbitre et parla si sagement, que l'union se fit, à la joie commune, et la Suisse fut sauvée.

            Nicolas fut atteint, à l'âge de soixante-dix ans, d'une maladie très aiguë qui le tourmenta huit jours et huit nuits sans vaincre sa patience.



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  • mardi 20 mars 2012

    St Joseph BILCZEWSKI, évêque (1860-1923)

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    Saint Joseph BILCZEWSKI
    Évêque
    (1860-1923)

            Il naquit le 26 avril 1860 à Wilamowice (diocèse de Cracovie, Pologne) et fut ordonné prêtre le 6 juillet 1884 à Cracovie par le Card. Albin Dunajewski.

            En 1886, il obtint un doctorat en théologie à l'Université de Vienne. Après avoir complété ses études à Rome et à Paris, il passa l'examen d'habilitation à l'enseignement à l'Université Jagellon de Cracovie en 1890 et devint professeur de théologie dogmatique à l'Université Jean Casimir de Lviv.

            Il devint ensuite Doyen de la faculté de théologie, puis Recteur de l'Université elle-même. Il était très apprécié par ses étudiants et jouissait de l'estime de ses collègues universitaires, ayant une réputation de grand scientifique.

            Ses capacités furent remarquées par l'empereur d'Autriche François-Joseph, qui le présenta au Saint-Père comme candidat possible au Siège métropolitain vacant de Lviv. La situation sociale, économique, ethnique et religieuse de ce grand archidiocèse exigeait un pasteur d'une grande force morale, c'est pourquoi Léon XIII accueillit cette proposition et le nomma Archevêque de Lviv des Latins, le 17 décembre 1900.

            Dans son archidiocèse, il se distingua par sa grande bonté de cœur, son humilité, sa piété et son zèle pastoral, qui naissaient de son immense amour pour Dieu et son prochain. Son programme pastoral indiquait la nécessité de développer le culte du Très Saint Sacrement et la Communion. Il adressa de nombreuses lettres pastorales à ses prêtres et aux fidèles, traitant des problèmes de la foi et de la morale de son époque, et des questions sociales.

            Il consacra également une grande attention à la préparation des enfants à l'Eucharistie et fit construire des églises, des chapelles et des écoles, développant l'instruction des fidèles et promouvant les vocations sacerdotales. Il fut apprécié des personnes de toutes les confessions, de tous les rites et de toutes les nationalités présents dans l'archidiocèse.

            Pendant la durée de son service pastoral, il n'y eut aucun conflit nationaliste ou religieux. Il fut le promoteur de la concorde, de l'unité et de la paix. Face aux questions sociales, il s'engageait aux côtés du peuple et des pauvres.

            Au cours de ses vingt-trois années de service pastoral, il transforma le visage de l'archidiocèse de Lviv.

            Il mourut le 20 mars 1923 et fut béatifié par Jean-Paul II le 26 juin 2001, au cours de sa visite pastorale en Ukraine. Il fut canonisé le 23 octobre 2005, à Rome, par le Pape Benoît XVI.



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  • lundi 19 mars 2012

    Bx Marcel Callo (1921-1945)

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    Bienheureux Marcel Callo
    (1921-1945)

            Marcel est né à Rennes le 6 décembre 1921 ; Il est le second d'une famille de neuf enfants. À douze ans, il entre en apprentissage dans l'imprimerie où il travaille comme typographe. Il entre à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) où il tient à privilégier la vie spirituelle comme source de toute action, dans un monde ouvrier très déchristianisé. Devenu président de la section, il se dépense sans mesure pour assumer les responsabilités pratiques et surtout morales que cela implique.

            En 1943, Marcel perd sa sœur dans un bombardement et se voit réquisitionné pour le STO (Service du Travail Obligatoire) : malgré son déchirement (il vient de se fiancer), il accepte de partir, d'une part pour éviter des représailles sur sa famille, d'autre part dans une perspective missionnaire : là-bas également l'apostolat est urgent.

            Envoyé à Zella-Melhis, il travaille dans une usine de révolvers et loge dans un camp de 3000 ouvriers environ. Il surmonte une période de détresse et de découragement et organise peu à peu clandestinement la vie chrétienne du groupe. Ses activités le trahissent et il est arrêté le 19 avril 1944 parce que « trop catholique ». Transféré à la prison de Gotha avec les principaux dirigeants jocistes de Thuringe (ils seront douze), il est finalement envoyé successivement aux camps de concentration de Flossenburg (où fut pendu Dietrich Bonhoeffer) et de Mauthausen où il partage les effroyables souffrances de tous les déportés et pâtit avec eux de l'affolement des nazis devant les Alliés. Il travailla surtout à Gusen II, le pire des Kommandos.

            Souffrant terriblement de l'estomac, il meurt d'épuisement le 19 mars 1945, assisté par un camarade bouleversé devant son attitude, le colonel Tibodo qui témoigne : « J'ai connu Marcel Callo pendant quelques heures seulement, celles qui ont précédé sa mort en mars 1945, un mois et demi avant la libération. Je ne l'ai connu qu'aux dernières heures de sa vie : il est mort en quelque sorte dans mes bras. Cependant cela m'a suffit pour constater que ce garçon était de beaucoup au-dessus de la nature humaine ordinaire. (...) Si j'ai gardé son souvenir, alors que j'ai passé par plusieurs camps et que j'ai connu de nombreux prisonniers, c'est que Marcel Callo avait un regard vraiment surnaturel. Le témoignage que j'ai donné est au-dessous de la réalité : le regard était plutôt un regard d'espoir, l'espoir d'une vie nouvelle.  (...) Ce me fut une révélation : son regard exprimait une conviction profonde qu'il partait vers le bonheur. C'était un acte de foi et d'espérance vers une vie meilleure. Je n'ai jamais vu chez un moribond un regard comme le sien ».

            Il est béatifié le dimanche 4 octobre 1987 par le Pape Jean-Paul II, à l'occasion du synode mondial des évêques sur la vocation et la mission des laïcs dans l'Église et dans le monde.

            Le bienheureux Marcel Callo est désormais fêté dans son diocèse de Rennes le 19 avril, date où il fut arrêté à Zella-Melhis ; le 19 mars, date de sa mort, étant la fête de Saint Joseph.



    Résumé d'après le site officiel : http://www.marcelcallo.fr/pageBiographie




     
     
     
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