• Merci Seigneur car je n'ai vu aucun SDF dehors.
    Merci Seigneur car Delphine ne va pas si mal que ça malgré le fait qu'elle n'ait plus de psychiatre.
    Merci Seigneur pour mon fils Jean-Yves qui se retrouve le 27 février au chômage et qui le prend bien.
    Merci Seigneur pour mes poules qui sont toujours vivantes à moins quinze degrés.
    En bref, merci Seigneur pour tout ce que tu m'offres même si ce n'est pas toujours évident.
    N'OUBLIONS PAS DE LIRE LES EVANGILES, EN PARTICULIER MATHIEU 5 à 8, LE SERMON SUR LA MONTAGNE.
    Christiane


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  • lundi 06 février 2012

    St Paul Miki et comp., martyrs († 1597) - Mémoire

    image Les autres Saints du jour...


     

    Saint Paul Miki et ses Compagnons
    Martyrs

    († 1597)
    [En Belgique, cette mémoire est reportée au 7 février]

            Une des plus dures persécutions qu'aient essuyées les chrétiens du Japon est celle de Taicosama.

            La mission du Japon avait débuté avec succès en 1549 avec saint François-Xavier, mais en 1582 l'empereur voulut faire partir les Jésuites, considérés par certains comme un danger national. La méfiance s'accrut encore lorsqu'une quinzaine de Franciscains débarquèrent en 1593 et construisirent deux couvents, prêchèrent et baptisèrent de nombreux Japonais.
            L'empereur du Japon ordonna en 1596 d'arrêter tous les missionnaires qu'on trouverait et de les mettre à mort. Ainsi furent arrêtés six franciscains ; trois jésuites dont Paul Miki et dix-sept laïcs tertiaires franciscains. Ils furent exposés de ville en ville pendant des semaines à la vindicte populaire afin de faire un exemple. L'empereur les envoya alors à Nagasaki où il avait fait dresser 26 croix sur lesquelles ils furent crucifiés face à la mer.

    Ces vingt-six martyrs étaient :

    Trois Jésuites :

    Paul Miki, frère jésuite, fils d'un général, premier jésuite japonais et grand prédicateur,
    Jean Soan (de Goto), frère jésuite japonais ,
    Jacques Kisoï, frère jésuite japonais.

    Six Franciscains :

    Pierre Baptiste de Saint-Esteban, prêtre espagnol, chef de la mission franciscaine au Japon,
    Martin d'Aguirré, prêtre espagnol, professeur de théologie,
    François Blanco, prêtre espagnol,
    Philippe de Las Casas, mexicain, frère convers,
    Gonzalve Garcia, des Indes Orientales, frère convers,
    François de Saint-Michel, frère convers.

    Dix-sept laïcs Tertiaires Franciscains, tous japonais et membres de la communauté de Méaco :

    Côme Tachegia,
    Michel et Thomas Cozaki,
    Paul Ibarki,
    Léon Carasumo (catéchiste et interprète),
    Mathias,
    Bonaventure,
    Joachim Saccakibara (médecin),
    François de Méaco (médecin),
    Thomas Dauki (interprète),
    Jean Kinoia,
    Gabriel de Duisco,
    Paul Suzuki (catéchiste et interprète),
    François Danto et Pierre Sukejiro
    Louis (11 ans) et
    Antoine (13 ans).

            Du haut de sa croix, Paul Miki continuait à prêcher pardonnant à ses bourreaux et invitant à la conversion : « Arrivé au terme où vous me voyez, dit-il, je ne pense pas qu'aucun de vous me croie capable de trahir la vérité. Eh bien ! Je vous le déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que la religion chrétienne. Je pardonne aux auteurs de ma mort ; je les conjure de recevoir le baptême. »
            Un autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon larron : « Seigneur, souvenez-vous de moi ! »
            Les enfants ne furent pas moins admirables. Louis, répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi : « C'est vous qui devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen de salut. »
            Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du magistrat : « Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même : je désire d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié. » Du haut de sa croix, il chanta d'une voix angélique le psaume : Laudate, pueri, Dominum, Enfants, louez le Seigneur, et il eut le cœur percé d'une lance au Gloria Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.

            Ils furent tous achevés d'un coup de lance dans le cœur. Les fidèles recueillirent le sang et les vêtements des martyrs, dont l'attouchement opéra des miracles.

            Pie IX les a canonisés le 8 juin 1862, dans une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours d'évêques de toutes les parties du monde.

            Ce furent les premiers martyrs du Japon.



     


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  • Je pense fermement que le meilleur est devant moi et bien sûr, je réussirai mieux ma vie si je le crois. Et je traverserai d'une autre façon les épreuves si je visionne un avenir meilleur.

    Les deux tiers de ma vie sont derrière moi, et le dernier tiers qui s'annonce à moi est la retraite. C'est merveilleux, mes enfants sont grands, mon mari est en bonne santé et moi aussi.

    Alors, ce temps paisible de la retraite, je veux le passer avec toi, Seigneur, dans la prière et dans les actes.
    Christiane


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  •                     

    dimanche 05 février 2012

    Ste Agathe, vierge et martyre († c. 251)

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    SAINTE AGATHE
    Vierge et martyre
    († c. 251)

            Deux villes de Sicile, Palerme et Catane, se disputent l'honneur d'avoir donné naissance à sainte Agathe ; ce qui est certain, c'est qu'elle fut martyrisée à Catane, sous l'empereur Dèce.

            Dénoncée au préteur Quintianus, comme chrétienne, Agathe lui fut amenée. La beauté de la jeune fille le séduisit ; il conçut pour elle une passion criminelle et crut venir à bout de son dessein en la remettant aux mains d'une femme débauchée, nommée Aphrodisia. Aphrodisia employa son art et son artifice afin de séduire Agathe, sans pouvoir y réussir ; et après un mois de tentatives, elle s'en fut trouver le préfet pour lui annoncer l'inutilité de ses efforts.

             Le juge alors fit comparaître la servante du Seigneur devant son tribunal.
    « Qui es-tu ?
    - Je suis noble et d'une illustre famille, toute ma parenté le fait assez connaître.
    - Pourquoi donc suis-tu la chétive condition des chrétiens ?
    - Parce que la véritable noblesse s'acquiert avec Jésus-Christ dont je me dis la servante.
    - Quoi donc ! Sommes-nous dégradés de noblesse pour mépriser ton Crucifié ?
    - Oui, tu perds la véritable liberté en te faisant esclave du démon jusqu'au point d'adorer des pierres pour lui faire honneur. »

             Afin d'apprendre à la jeune fille à mieux parler, Quintianus la fit frapper sur la joue, et commanda qu'on la conduisît en prison, lui disant qu'elle eut à se préparer à renier Jésus-Christ ou à mourir dans les tourments. Le lendemain, le juge essaya de gagner Agathe par des promesses, mais il la trouva inébranlable, et ses réponses excitèrent tellement la rage du persécuteur, que, sur son ordre, on arracha un sein à la Sainte. Elle dit à Quintianus : « N'as-tu pas honte, ô cruel tyran, de me faire souffrir de cette façon, toi qui as sucé ta première nourriture du sein d'une femme ? »

             Quand elle fut rentrée dans la prison où le préfet avait défendu de lui rien donner, saint Pierre lui apparut et la guérit au nom du Sauveur ; la Sainte s'écria : « Je vous rends grâces, ô mon Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il vous a plu de m'envoyer votre Apôtre afin de guérir mes plaies et de me rendre ce que le bourreau m'avait arraché, » et la prison fut remplie d'une si éclatante lumière que les gardiens s'enfuirent épouvantés, laissant les portes ouvertes.

             Les autres prisonniers conseillaient à Agathe de prendre la fuite, mais elle répondit : « Dieu me garde de quitter le champ de bataille et de m'enfuir en voyant une si belle occasion de remporter la victoire sur mes ennemis. »

             Quatre jours après, Agathe fut ramenée devant le juge qui, la voyant saine et sauve, fut rempli d'étonnement ; sa rage n'en devint que plus grande. Par son ordre, on roula la Sainte sur des têts de pots cassés et sur des charbons, en même temps que l'on perçait son corps de pointes aiguës. Pendant ce supplice, un tremblement de terre survint, et les principaux ministres de la cruauté de Quintianus furent écrasés. La ville, épouvantée, vit là un châtiment du Ciel, et le persécuteur, craignant qu'on ne lui enlevât sa victime, se hâta de la renvoyer en prison. Quand elle y fut rentrée, Agathe dit : « Ouvrez, Seigneur, les bras de votre miséricorde, et recevez mon esprit qui désire vous posséder avec tous les transports d'amour dont il est capable, » et en achevant ces mots elle expira.

             Aussitôt que la nouvelle de cette mort se fut répandue, toute la ville accourut pour honorer les restes de sainte Agathe, et au moment où on voulut la mettre dans le tombeau, cent Anges, sous la figure de jeunes hommes, apparurent, et au front d'Agathe inscrivirent ces mots : « C'est une âme sainte ; elle a rendu un honneur volontaire à Dieu et elle est la rédemption de sa patrie. » Quintianus, de son côté, était parti pour se mettre en possession des biens de la servante de Dieu, mais au passage d'une rivière, un cheval le mordit au visage et un autre, à coups de pieds, le précipita dans l'eau où il se noya.

             La dévotion à sainte Agathe ne tarda pas de se répandre partout, mais nulle part elle ne fut plus honorée qu'à Catane. Plusieurs fois sa protection a sauvé cette ville des éruptions de l'Etna, et pour cela il suffisait aux habitants de donner, comme barrière aux torrents de lave qui descendaient de la montagne, un objet qui avait touché le corps de la Sainte.



    P. Giry, Vie des Saints, p. 74-76 




     
     
     
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