• Merci de tout coeur pour tes réponses à mes messages et je te souhaite un dimanche plein de bons moments avec le Seigneur.

    Christiane


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    samedi 11 février 2012

    St Séverin, Abbé (+ 507)

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    Saint Séverin
    Abbé
    (+ 507)

            Saint Séverin naquit en Bourgogne, vers le milieu du Vème siècle, époque où l'arianisme régnait dans sa patrie ; mais il eut le bonheur d'être élevé dans la foi catholique.
    Il ne fut pas plutôt en âge de connaître les dangers du monde, qu'il alla se consacrer à Dieu dans le monastère de Saint-Maurice en Valais, dont il devint abbé, et qu'il dirigea pendant plusieurs années avec autant de sagesse que de prudence.

            Le roi Clovis, informé qu'un grand nombre de malades recouvraient tous les jours la santé par la vertu des prières de Séverin, l'envoya chercher, en 504, pour obtenir la guérison d'une fièvre dont l'art des plus habiles médecins n'avait pu le délivrer. Le saint partit après avoir pris congé de ses moines, auxquels il annonça qu'ils ne le reverraient plus.

            A Nevers, il guérit Eulalius, évêque de cette ville, lequel était devenu sourd et muet. Il rendit la santé à un lépreux qu'il rencontra aux portes de Paris.

            Arrivé chez le roi, il le couvrit de son habit, et la fièvre le quitta aussitôt. Le prince, pour témoigner à Dieu sa reconnaissance, fit distribuer aux pauvres d'abondantes aumônes, et mit tous les prisonniers en liberté.

            Séverin, jugeant que sa présence n'était plus nécessaire à Paris, reprit le chemin de son monastère. Il s'arrêta à Chateau-Landon, qui était alors du diocèse de Sens, où deux saints prêtres servaient Dieu dans un petit oratoire. Il les pria de le recevoir avec eux, et, après les avoir édifiés par l'éclat de ses vertus, il mourut en 507.

            Il y a à Paris une église paroissiale sous le vocable de saint Séverin.



    Vies des Saints, Mame.

     


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    • vendredi 10 février 2012

      Ste Scholastique (480-543)

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    • Sainte Scholastique
      Moniale, sœur de saint Benoît
      (480-543)
    •         Sainte Scholastique était la sœur de saint Benoît, patriarche des moines d'Occident. Jeune encore, elle fit, au foyer paternel, de grands progrès dans la vertu. Loin d'imiter les illusions des filles du siècle, elle méprisa la beauté, les richesses, l'alliance des plus grands princes pour s'allier à Jésus-Christ. Suivre Benoît dans la solitude était son unique aspiration. Elle se consacra à Dieu dès sa plus tendre jeunesse, et elle se rapprocha de son frère, quand il se fut établi au Mont-Cassin, afin de profiter de ses leçons et de ses exemples.

              Benoît ne consentait à voir sa sœur qu'une fois par an, avant le carême, et alors la sainte sortait de son cloître, et le frère, de son côté, allait au-devant de la sœur ; ils se rejoignaient sur le flanc de la montagne, et on voit encore le petit sanctuaire érigé, croit-on, sur les ruines de la chaumière où saint Benoît et sainte Scholastique eurent leur suprême entretien resté si célèbre.

              Le 9 février 543, Scholastique était allée visiter son frère, comme de coutume. La journée se passa dans de grandes conversations, et la nuit arriva sans qu'ils s'en aperçussent. « Il est trop tard pour vous retirer, dit la sainte à son frère ; parlons jusqu'à l'aurore des joies de la vie céleste.
      -- Que dites-vous là, ma sœur ? reprit Benoît ; je ne puis passer la nuit hors de mon couvent. »

              Scholastique, affligée de ce refus, se pencha sur la table, et, la tête entre ses mains, pria Dieu en versant d'abondantes larmes. Sa prière fut si promptement exaucée, que le tonnerre grondait déjà quand elle releva la tête, et que la pluie tombait par torrents, bien que le ciel fût auparavant serein et sans nuage : « Qu'avez-vous fait, ma sœur? dit l'homme de Dieu.
      -- Je vous ai supplié, dit Scholastique, et vous n'avez pas voulu m'écouter ; j'ai invoqué Notre-Seigneur, et voilà qu'il m'exauce. »

              Dans l'impossibilité de sortir, Benoît resta par force ; les deux saints veillèrent toute la nuit, s'entretenant du bonheur des élus. Le lendemain, la vierge retourna à son couvent, et, Benoît à son monastère ; mais le troisième jour, l'homme de Dieu, dans sa cellule, élevant les yeux en haut, vit l'âme de sa sœur s'envoler dans les airs sous la forme d'une colombe.

              Benoît voulut faire déposer le corps de sa sœur dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui, afin que leurs corps fussent unis dans la mort comme leurs âmes l'avaient été dans la vie.

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  • jeudi 09 février 2012

    Ste Apolline, Vierge et Martyre (+ 249)

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    Sainte Apolline
    Vierge et Martyre
    († 249)

            

            Sainte Apolline ou Apollonie était d'Alexandrie ; au milieu de la corruption générale, elle y passait pour un modèle de vertu et de modestie chrétienne. Cette héroïque jeune fille ne se contenta pas de consacrer au Seigneur ses premières années, sa jeunesse et son existence entière, elle voulut encore lui offrir le sacrifice de sa vie.

            L'an 248, la fureur des païens contre les chrétiens ne connut point de bornes. On pilla les maisons et on exerça contre les personnes les plus horribles violences. Apolline, déjà avancée en âge, loin de prendre la fuite, demeura toujours à Alexandrie, sans craindre la perte de ses biens ni de sa vie, heureuse, au contraire, d'attendre l'occasion de couronner ses vertus par un glorieux martyre.

            Un jour, elle fut arrêtée ; les bourreaux se jetèrent sur elle, la frappèrent si rudement avec des cailloux, qu'ils lui rompirent les mâchoires et lui brisèrent les dents ; puis, l'ayant entraînée hors de la ville, ils allumèrent un grand feu, résolus de l'y jeter, si elle ne renonçait pas à Jésus-Christ. La sainte demanda quelques moments comme pour réfléchir à ce qu'elle devait faire.

            Les païens espérèrent un instant qu'elle allait reculer devant l'horrible supplice du feu. Mais Apolline, profitant de cet instant de liberté, s'échappa de leurs mains, et poussée par l'ardeur de l'amour divin qui embrasait son cœur, elle s'élança elle-même impétueusement dans le feu, au grand étonnement de ses bourreaux stupéfaits de voir une fille plus hardie et plus prompte à souffrir la mort qu'eux-mêmes à la lui faire endurer.

            Son corps fut bientôt dévoré par les flammes, et son âme généreuse et pure s'envola dans les cieux, l'an 249 de Notre-Seigneur, le 9 février. L'exemple étonnant de sainte Apolline serait répréhensible si elle avait obéi à la précipitation de la nature ; mais l'Église, en l'admettant au nombre des martyrs, nous oblige à croire qu'elle obéit à l'impulsion de l'Esprit divin. Sainte Apolline a toujours été regardée par la dévotion populaire comme secourable contre le mal de dents, sans doute à cause du premier supplice qu'elle avait enduré.



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  • mercredi 08 février 2012

    Ste. Giuseppina Bakhita (1869-1947)

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    GIUSEPPINA BAKHITA
    (1869-1947)

            Mère Giuseppina Bakhita naquit au Soudan en 1869 et mourut à Schio (Vicenza) en 1947. 

            Fleur d'Afrique, elle connut les angoisses de l'enlèvement et de l'esclavage, et s'ouvrit admirablement à la grâce en Italie, aux côtés des filles de Sainte Madeleine de Canossa. 

    La petite Mère Noire

            A Schio (Vicenza) où elle vécut durant de nombreuses années, tous l'appellent encore «notre petite Mère noire». 

            Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l'Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus. 

            La divine Providence qui «prend soin des fleurs des champs et des oiseaux du ciel», a guidé cette esclave soudanaise, à travers d'innombrables souffrances, vers la liberté humaine et celle de la foi, jusqu'à la consécration de sa propre vie pour l'avènement du Royaume. 

    En esclavage

            Bakhita n'est pas le prénom qu'elle reçut de ses parents à sa naissance. L'effroi éprouvé le jour où elle fut enlevée, provoqua quelques trous de mémoire. La terrible expérience lui avait fait également oublier son prénom. 

            Bakhita, qui signifie «fortunée», est le prénom qui lui fut donné par ses ravisseurs. 

            Vendue et revendue plusieurs fois sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum, elle connut les humiliations, les souffrances physiques et morales de l'esclavage.  

    Vers la liberté 

            Dans la capitale du Soudan, Bakhita fut rachetée par un Consul italien, Calliste Legnani. Pour la première fois, depuis le jour de son enlèvement, elle se rendit compte, avec une agréable surprise, que personne en lui donnant des ordres, n'utilisait plus le fouet, et qu'on la traitait même de façon affable et cordiale. Dans la maison du Consul, Bakhita connut la sérénité, l'affection et des moments de joie, peut-être même s'ils étaient encore voilés par la nostalgie de sa famille, perdue pour toujours. 

            Des événements politiques obligèrent le Consul à partir pour l'Italie. Bakhita demanda de partir avec lui et avec un de ses amis, Auguste Michieli. 

    En Italie 

            Arrivé à Gênes, Monsieur Legnani, suivant les demandes de l'épouse d'Auguste Michieli, accepta que Bakhita restât avec eux. Elle suivit sa nouvelle «famille» dans leur domicile de Zianigo (dans la banlieue de Mirano Veneto) et, quand naquit leur fille Mimmina, Bakhita en devint l'éducatrice et l'amie. 

            L'acquisition puis la gestion d'un grand hôtel à Suakin, sur la Mer Rouge, contraignirent Mme Michieli à déménager dans cette localité pour aider son mari. Entre-temps, d'après un conseil de leur administrateur, Illuminato Checchini, Mimmina et Bakhita furent confiées aux Sœurs Canossiennes de l'Institut des catéchumènes de Venise. Et c'est là que Bakhita demanda et obtint de connaître ce Dieu que depuis son enfance «elle sentait dans son cœur sans savoir qui Il était». 

            «Voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais en moi-même: Qui est donc le Maître de ces belles choses? Et j'éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre mes hommages».  

    Fille de Dieu 

            Après quelques mois de catéchuménat, Bakhita reçut le Sacrement de l'Initiation chrétienne et donc le nouveau nom de Giuseppina. C'était le 9 janvier 1890. Ce jour-là, elle ne savait pas comment exprimer sa joie. Ses grands yeux expressifs étincelaient, révélant une émotion intense. Ensuite on la vit souvent baiser les fonts baptismaux et dire: «Ici, je suis devenue fille de Dieu !». 

            Chaque nouvelle journée la rendait toujours plus consciente de la façon dont ce Dieu, qui maintenant la connaissait et l'aimait, l'avait conduite à lui par des chemins mystérieux, la tenant par la main. 

            Quand Madame Michieli revint d'Afrique pour reprendre sa fille et Bakhita, celle-ci, avec un esprit de décision et un courage insolites, manifesta sa volonté de rester avec les Mères Canossiennes et de servir ce Dieu qui lui avait donné tant de preuves de son amour. 

            La jeune africaine, désormais majeure, jouissait de la liberté d'action que la loi italienne lui assurait. 

    Fille de Madeleine 

            Bakhita demeura dans le catéchuménat, où se fit plus clair pour elle l'appel à se faire religieuse, à se donner entièrement au Seigneur dans l'Institut de Sainte Madeleine de Canossa. 

            Le 8 décembre 1896, Giuseppina Bakhita se consacra pour toujours à son Dieu qu'elle appelait, usant une douce expression : «Mon Maître !». 

            Durant plus de cinquante ans, cette humble Fille de la Charité, vrai témoin de l'amour de Dieu, vécut en s'adonnant à diverses occupations dans la maison de Schio : elle fut, en effet, cuisinière, lingère, brodeuse, concierge. 

             Lorsqu'elle se dédia à cette dernière tâche, ses mains se posaient avec douceur sur la tête des enfants qui fréquentaient chaque jour l'école de l'Institut. Sa voix aimable, qui rappelait les berceuses et les chants de sa terre natale, se faisait agréable pour les petits, réconfortante pour les pauvres et les souffrants, encourageante pour tous ceux qui frappaient à la porte de l'Institut. 

    Témoignage d'amour 

            Son humilité, sa simplicité et son sourire constant conquirent le cœur de tous les habitants de Schio. Les Sœurs l'estimaient pour sa douceur inaltérable, sa bonté exquise et son profond désir de faire connaître le Seigneur. 

            «Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Considérez cette grande grâce de connaître Dieu! Arriva la vieillesse, puis la maladie longue et douloureuse, mais Mère Bakhita continua à donner un témoignage de foi, de bonté et d'espérance chrétienne. À qui lui rendait visite et lui demandait comment elle se portait, elle répondait souriante: «Comme le veut le patron». 

    La dernière épreuve 

            Dans l'agonie, elle revécut les jours terribles de son esclavage, et, à maintes reprises, elle supplia l'infirmière qui l'assistait : «Lâchez un peu les chaînes... elles me font mal !». 

            Ce fut la très Sainte Vierge Marie qui la libéra de toute souffrance. Ses dernières paroles furent: «Notre Dame ! Notre Dame !», tandis que son ultime sourire témoignait de sa rencontre avec la Mère du Seigneur. 

            Mère Bakhita s'est éteinte le 8 février 1947 dans la maison de Schio, entourée de la communauté en pleurs et en prières. Une foule accourut rapidement à la maison de l'Institut pour voir une dernière fois leur «petite Mère noire» et lui demander la protection du ciel. Sa réputation de sainteté s'est désormais répandue sur tous les continents. 

            Nombreuses sont les grâces obtenues par son intercession. Elle fut canonisée par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.



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  • Tous les soirs, je me débrouille avec mes soucis, mes erreurs, mes ennuis, mes problèmes. Je le fais dans mon lit, sans me défouler sur mes proches.
    Je les analyse succinctement pour mieux comprendre comment je fonctionne, mais je ne m'y appesantis pas.

    Si ces tracas sont trop lourds, je les donne à Dieu qui les retournera en bien.
    Portez-vous bien.
    Christiane


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