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    jeudi 08 mars 2012

    St Jean de Dieu, religieux (1495-1550)

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    Saint Jean de Dieu
    Fondateur des Frères de la Charité
    (1495-1550)

            À huit ans, pour des raisons que l'on ignore, le petit Portugais Joao Ciudad fait une fugue et se retrouve, vagabond, sur les routes. Pendant trente-trois ans, il va mener une vie d'errance : enfant-volé puis abandonné par un prêtre-escroc, il parcourt l'Espagne.

            Tour à tour berger, soldat, valet, mendiant, journalier, infirmier, libraire... Le vagabond, un moment occupé à guerroyer contre les Turcs en Hongrie, se retrouve à Grenade. Et c'est là qu'un sermon de saint Jean d'Avila le convertit. Il en est si exalté qu'on l'enferme avec les fous. Il y découvrit la misère de ceux-ci et décida d'humaniser les hôpitaux.

            Ses collaborateurs étaient des pécheurs, des assassins, tous repentis. Son action envers les plus démunis fut couronnée de succès lorsque nombre de prostituées qu'il aidait changèrent de métier. Tout ce qu'il a découvert et souffert, va le faire devenir bon et miséricordieux pour les misérables. Il collecte pour eux, ouvre un hôpital, crée un ordre de religieux, l'Ordre de la Charité.

            L'hôpital qu'il a fondé à Grenade donnera naissance aux Frères Hospitalier de Saint Jean de Dieu. Au moment de mourir, il dira : « Il reste en moi trois sujets d'affliction : mon ingratitude envers Dieu, le dénuement où je laisse les pauvres et les dettes que j'ai contractées pour les soutenir. »




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    mercredi 07 mars 2012

    Stes Perpétue et Félicité  martyres († 203) - Mémoire

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    Saintes Perpétue et Félicité,
    Martyres
    († 203)

            Elles sont fêtées par les Église d'Orient le 1er février.

            Perpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave. Elles avaient toutes deux demandé le baptême à l'évêque de Carthage. L'empereur Septime Sévère ayant interdit le christianisme, le groupe des catéchumènes, dont elles faisaient partie, est arrêté, avec Sature, Saturnin, Révocat et Secondule. Pendant plusieurs mois, ils connurent la prison dans des conditions très dures, d'autant qu'ils étaient dans l'incertitude du sort exact qui les attendait.

            Félicité était enceinte et Perpétue, jeune mariée, allaitait son enfant. Le père de la jeune femme tenta en vain de la faire sacrifier aux dieux au nom de l'amour maternel. Quant à Félicité, elle mit au monde une petite fille dans sa prison. Trois jours après la naissance, elle était martyrisée et l'enfant fut adoptée par une chrétienne de la ville.

            Comme leurs compagnons, Perpétue et Félicité furent livrées aux bêtes du cirque, enveloppées dans un filet, et livrées à une vache furieuse. Elles attirèrent la pitié des spectateurs devant ces jeunes mères torturées. On les acheva en les égorgeant.

            Selon les « acta » de leur martyre, des témoins disaient : « Leur visage était rayonnant et d'une grande beauté. Il était marqué non de peur mais de joie. »

            Le culte des deux jeunes femmes connut très vite une grande popularité : leur jeunesse, leur situation de mère de famille, leur courage, le fait qu'elles fussent des catéchumènes les font figurer en tête des martyres mentionnées dans la première prière eucharistique de la liturgie latine.


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  • mardi 06 mars 2012

    Ste Colette de Corbie, clarisse († 1447)

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    SAINTE COLETTE
    Vierge, réformatrice des Clarisses
    (1380-1447)

            Elle est née à Corbie, en Picardie. Ses parents se désolaient de ne pas avoir d'enfants. Ils prièrent saint Nicolas. Lorsqu'ils reçurent cette petite fille, ils lui donnèrent le nom du saint protecteur : Nicole, en diminutif familier Colette.

            Orpheline à dix-huit ans, elle obtint du père Abbé d'un monastère voisin, la possibilité d'entrer chez les béguines d'Amiens malgré son âge. Elle n'y reste qu'un an jugeant leur vie trop douce. Même déception chez les bénédictines, puis chez les clarisses. Son père spirituel est franciscain et comprend son désir d'austérité. Il la fait entrer dans le Tiers-Ordre de Saint François comme recluse à Corbie.

            Mais elle se sent appelée à plus de pauvreté encore et, pour cela, elle veut réformer le Second Ordre de saint François, les clarisses. C'est pourquoi elle obtient de rencontrer le pape Benoît XIII qui réside alors en Avignon. Ce pape était un « antipape d'Avignon » du Grand Schisme qui déchirait alors l'Occident. Mais son sens spirituel était réel et profond. Il reçoit la profession religieuse de sainte Colette dans la règle de Sainte Claire et la nomme abbesse de tous les monastères qu'elle sera amenée à fonder ou réformer. Si Colette s'adressa à Benoît XIII, c'est que, dans l'incertitude sur l'obédience à laquelle il fallait se rattacher, elle suivit la France entière, qui avait reconnu le pape d'Avignon ; mais dès les décisions connues du concile de Pise, elle fit ratifier par Alexandre V, l'élu du concile, les faveurs reçues précédemment de Benoît XIII.

            Colette vient alors en Franche-Comté et réforme en premier lieu le monastère de Besançon puis bien d'autres en Savoie, Artois, Allemagne et Belgique. Elle mourra à Gand et son corps sera, par la suite, transporté à Poligny dans le Jura.



    ©Evangelizo.org


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    Prends soin de toi, voilà ce que Dieu nous dit, contrairement aux fausses images qu'on a pu nous donner de Lui. Il nous encourage au bien, mais Il nous demande aussi d'être un bon compagnon pour nous-même. Alors, est-ce que nous entendons seulement sa voix ?

    Personnellement, je me ménage autant qu'il est possible : je prends des temps de repos chaque jour pour me ressourcer en Dieu et être tout à fait au top pour aider ma famille.

    Je vous souhaite une merveilleuse journée de Carême.

    Christiane

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    lundi 05 mars 2012

    St Jean-Joseph de la Croix, o.f.m. († 1734)

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    Saint Jean-Joseph de la Croix
    de l'Ordre de Saint-François
    (1654-1734)

     

            Saint Jean-Joseph de la Croix naquit dans l'île d'Ischia, près de Naples, le jour de l'Assomption, 1654. Tout enfant, il aimait la retraite, le silence et la prière, et fuyait les jeux de son âge, aimant mieux consacrer le temps de ses récréations à visiter des églises et à y adorer le Sauveur.

            Marie avait, après Jésus, toute sa prédilection ; il dressa dans sa chambre un petit autel, récitait chaque jour les offices de la Mère de Dieu et jeûnait en son honneur tous les samedis et aux vigiles de ses fêtes. Dès ce temps, il aimait les pauvres au point de leur distribuer tout l'argent dont il pouvait disposer.

            C'est à dix-sept ans qu'il entra chez les Frères Mineurs réformés de Saint-Pierre d'Alcantara. Il s'acquitta avec succès des missions les plus difficiles ; à vingt-quatre ans, il était maître des novices, puis gardien d'un couvent ; mais il n'accepta jamais les honneurs qu'avec une humble crainte et les quitta toujours avec joie.
    Il aimait Dieu d'un ardent amour : « Quand il n'y aurait ni ciel ni enfer, disait-il, je voudrais néanmoins aimer Dieu toujours. »

            Dieu opérait de nombreuses merveilles par les mains de ce fidèle disciple de saint François d'Assise et de saint Pierre d'Alcantara. Prophéties, visions, extases, présence en deux lieux à la fois, sont des preuves étonnantes de sa sainteté.

     


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    dimanche 04 mars 2012

    St Casimir († 1484)

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    Saint Casimir
    Prince de Pologne
    (1458-1484)

             Il est le deuxième des treize enfants du Grand-Duc de Lituanie, devenu roi de Pologne, Kazimierz Jagellon le Grand. Il a treize ans quand son père lui commande d'aller ceindre la couronne de Hongrie. Mais il devra livrer bataille. Casimir refuse une couronne qu'il lui faudra conquérir dans un bain de sang chrétien. « J'ai en vue, écrit-il alors, une union de la Hongrie avec la Pologne, mais pas une guerre fratricide. »

            Régent de Pologne en l'absence de son père, prince intelligent et généreux, il accomplit ses fonctions avec conscience et justice. Atteint de tuberculose pulmonaire, il refuse les moyens qu'on lui propose pour sauver sa vie. Il avait fait vœu de chasteté et ses médecins lui proposaient de l'abandonner comme étant le meilleur moyen de guérir : « Plutôt mourir que de commettre le péché. » Au milieu d'une cour luxueuse, il sut garder un grand amour des pauvres et de la pauvreté grâce à une vie de prière intense.

            Il est le patron de la Lituanie, mais la Pologne ne l'oublie pas dans ses prières.



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