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    samedi 03 mars 2012

    Ste Cunégonde, impératrice, veuve, o.s.b. († c. 1033 ou c. 1039)

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    Sainte Cunégonde, o.s.b.
    Impératrice, veuve
    († c. 1033-1039)

           Cunégonde était la fille du comte Siegfried I (ou Sigefroi) de Luxembourg et de sa sainte épouse, Hedwige de Nordgau, qui l'éduquèrent pieusement. Cunégonde épousa le duc Henri de Bavière (saint Henri), roi de Germanie. Comme cadeau il lui donna un crucifix oriental, apparemment identique à celui qui se trouve actuellement à Munich.

            Certains auteurs postérieurs affirment que les deux époux firent vœu de virginité le jour de leur mariage, et le Martyrologe romain répète cette tradition.

            Après la mort de l'empereur Otton III, Henri II fut élu roi de Germanie en 1002. En 1014, il fut couronné empereur du Saint Empire romain par Benoît VIII. Les chroniques de l'époque signalent que Sainte Cunégonde corègna avec lui.

            Sur les instances de sainte Cunégonde, l'empereur fonda le monastère et la cathédrale de Bamberg, cathédrale qui fut consacrée par le pape Benoît VIII lui-même.

            Au cours d'une grave maladie, l'impératrice fit vœu de bâtir un monastère à Kaufungen (dans le land de Hesse) près de Cassel. Elle exécuta son vœu aussitôt qu'elle recouvra la santé. Son époux mourut avant que les travaux ne fussent terminés. Cunégonde remit le monastère achevé à des moniales bénédictines. On rapporte que l'impératrice avait une nièce, appelée Judith, qui lui fut très chère et qu'elle avait éduquée avec une grande sollicitude. Sainte Cunégonde nomma Judith supérieure du nouveau couvent, non sans lui avoir donné beaucoup de bons conseils.

            En 1024, le jour anniversaire de la mort de son époux, sainte Cunégonde invita de nombreux prélats à la dédicace de l'église qu'elle avait fait construire à Kaufungen. Après le chant de l'Évangile, la sainte posa sur l'autel une relique de la croix de Jérusalem, échangea ses vêtements impériaux contre l'habit religieux et reçut le voile des mains de l'évêque de la ville.

            Entrée en religion, elle parut oublier d'avoir été impératrice et se considérait comme la dernière des religieuses, convaincue de l'être aux yeux de Dieu. Elle ne craignait rien tant que ce qui pouvait lui rappeler son ancienne dignité. Elle priait et lisait beaucoup et se dédiait particulièrement aux consolations et visites des malades.

            Ainsi passèrent les dernières années de sa vie. Elle mourut vers l'an 1033 ou 1039. Sa dépouille fut ensevelie à Bamberg, à côté de celle de son époux.

            Elle a été canonisée le 29 mars 1200 par le pape Innocent II. Au Luxembourg, dont elle est la patronne avec Saint Willibrod et la Vierge Marie, sa mémoire est célébrée le 13 juillet avec celle de saint Henri.


    Prions : Seigneur, toi qui as fait à sainte Cunégonde le don d'imiter avec fidélité le Christ pauvre et humble, accorde-nous la grâce de tendre, en vivant fidèlement notre vocation, vers la perfection que tu nous proposes en la personne de ton Fils, qui vit et règne avec toi pour les siècles des siècles.


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  • Seigneur, aide-moi à bien vivre ce nouveau jour de Carême. Je vais essayer de partager au maximum et tâcher d'être à l'écoute de tous ceux que je cotoierai.

    Seigneur, je pense à toi tout au long du jour et j'essaie d'appliquer les dix commandements.

    Christiane


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  • vendredi 02 mars 2012

    Ste Angela de la Cruz, religieuse (1846-1932)

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    ÁNGELA DE LA CRUZ
     (María de los Ángeles Guerrero González)

    (1846-1932)

             Angela de la Cruz Guerrero Gonzales est née à Séville le 30 janvier 1846. Elle dut très jeune abandonner l'école et travailler comme ouvrière dans une usine de chaussures.  

            En 1871, par un acte privé, elle promit au Seigneur de vivre selon les principes évangéliques. Un jour, alors qu'elle était plongée dans la prière, elle vit une croix vide devant la croix du Christ crucifié et aspira dès lors à s'immoler avec Lui pour le salut des âmes.

            Cette expérience spirituelle éclaira l'horizon de sa vie et de la vie de l'Institut qu'elle devait fonder. Sur les conseils de son directeur, elle commença à écrire un journal spirituel dans lequel elle exposait en détail le style de vie de ses filles. En 1875, elle fonda l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix, qui se distinguera en servant Dieu à travers les frères les plus pauvres.

            "Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ" :  telle est la devise qui détermina toute sa vie et constitue le fondement de la spiritualité et de la mission de la Compagnie de la Croix.    

            Admirée de tous et appelée par la population la "mère des pauvres", elle méprisa toujours toute gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète.

            Elle mourut à Séville à l'âge de 86 ans, le 2 mars 1932.    

            Elle fut béatifiée à Séville par Jean-Paul II le 5 novembre 1982 et canonisée le 4 mai 2003 à Madrid par Jean-Paul II lors de son voyage apostolique en Espagne.



     


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  • jeudi 01 mars 2012

    St Aubin d'Angers, évêque († 550)

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    SAINT AUBIN
    Évêque d'Angers
    (470-550)

            Saint Aubin naquit au diocèse de Vannes. Son enfance, prévenue de toutes les grâces du Seigneur, fit présager sa sainteté future ; il ne connut du jeune âge ni la légèreté, ni les défauts, et dès qu'il put marcher, ce fut pour aller à Dieu et le prier à l'écart, dans la compagnie des anges.

            De tels débuts montraient que le pieux Aubin n'était point fait pour le monde ; au grand désespoir de sa noble famille, on le vit un jour quitter le foyer paternel et prendre le chemin du monastère. Là, ses veilles, ses jeûnes, ses oraisons l'élevèrent bientôt à une telle perfection, qu'il dépassait de beaucoup les plus anciens et les plus fervents religieux.

            On admirait surtout son recueillement continuel. Ses yeux ne s'ouvraient que pour Dieu ; dans le monastère, il ignorait ce qui se passait autour de lui, et au dehors, quand il devait sortir, il se faisait dans son cœur une délicieuse retraite, où il continuait ses entretiens célestes.
            
            Abbé du monastère à trente-cinq ans, il fit revivre parmi ses frères la ferveur des premiers temps et les amena, par sa douceur et son exemple, à une perfection rare, même dans les plus austères couvents.

            Mais l'évêque d'Angers étant venu à mourir, le clergé et le peuple de ce diocèse, auxquels était parvenu le renom de la sainteté d'Aubin, l'élurent unanimement, et il dut courber ses épaules sous le lourd fardeau de l'épiscopat.

            S'il était possible de connaître, parmi tant de vertus qu'il pratiqua dans sa vie nouvelle, quelle était sa vertu dominante, on dirait que ce fut la charité. Elle était, en effet, sans bornes pour les malheureux, pour les prisonniers, pour les malades, pour les pauvres, et souvent Dieu la récompensa par les plus frappants miracles. En voici un exemple :
            Le charitable pasteur se rendit un jour aux prisons de la ville pour en retirer une pauvre dame, poursuivie par ses créanciers. Devant le saint, les gardiens s'écartent pour lui laisser passage ; un seul veut lui refuser obstinément l'entrée ; mais le pontife souffle sur le visage de cet insolent, qui tombe mort à ses pieds ; puis il va délivrer la prisonnière et payer ses dettes.



    ©Evangelizo.org


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  • SAINT AUGUSTE

    Missionnaire, martyr en Chine (+ 1856)
    et ses compagnons, martyrs.
    Ils étaient membres de la Société des Missions Étrangères de Paris et, après deux années d'activités missionnaires, ils sont arrêtés et torturés dans une Chine qui n'avait pas vu de prêtres catholiques depuis plus d'un siècle et demi. Béatifié par Léon XIII le 27 mai 1900, canonisé par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.
    "Auguste Chapdelaine naquit en 1814 dans une famille d'agriculteurs de la Rochelle Normande. Il aurait pu y demeurer: il travailla d'ailleurs jusqu'à vingt ans dans la ferme familiale. Mais autre chose le préoccupait, qui se précisa: il se sentait appelé à partir loin, bien loin au delà des frontières verdoyantes de son pays natal; Dieu lui donnait le désir et la force d'être missionnaire en Chine, alors même que là-bas, depuis 1814 justement, l'année de sa naissance, les martyrs se succédaient. A-t-il entendu, enfant, parler des trente-trois chrétiens, chinois et prêtres français des Missions étrangères, exécutés le jour de la Sainte-Croix, le 14 septembre 1815? Il semble que sa vocation ait toujours été axée autour de la signification même du martyr: être témoin, jusqu'à l'extrême..."
    Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
    Voir aussi
    sur le site des missions étrangères de Paris, sur notre site saint Augustin Zhao Rong et sur le site du Vatican Agostino Zhao Rong et 119 compagnons, martyrs en Chine
    À Xilinxian, dans la province chinoise de Guangni, en 1856, saint Auguste Chapdelaine, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Arrêté par des soldats avec plusieurs néophytes, parce qu’il avait, le premier, semé la foi chrétienne dans cette région, il fut, sur l’ordre du grand mandarin, frappé de trois cents coups de rotin, enfermé dans une cage étroite et enfin décapité. (éloge omis le 28 février des années bissextiles)

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  • « Aimer son prochain comme soi-même » est le principe de toute rencontre. Si vous n’avez pas de considération pour l’être humain que vous êtes, vous ne pouvez pas non plus estimer votre voisin, ni bien sûr l’aimer. » Françoise Dolto


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