• jeudi 04 août 2011

    St Jean-Marie-Baptiste Vianney, (1786-1859)
    Curé d'Ars
    Patron de tous les curés





    Famille, enfance

    C'est le 8 mai 1786 que naquit à Dardilly (près de Lyon) celui qui devait devenir le Saint Curé d'Ars.

    Mathieu Vianney le père était de famille paysanne ainsi que son épouse Marie Béluse. Ils eurent six enfants dont seule Marguerite survivra à Jean-Marie et qui déposa au Procès de l'Ordinaire.

    Elle dira : « Mon frère Jean-Marie, vint au monde vers minuit. La sage-femme sortit dehors et en rentrant, elle dit : « Oh! mon Dieu, cet enfant sera un grand saint ou un grand scélérat. Je tiens cette particularité de mon père et de ma mère qui me l'ont répétée bien des fois ».

    Marguerite présente Jean-Marie comme un frère placé dès le premier âge dans une exceptionnelle prédestination. Tout petit, sur les genoux de sa mère : « La pieuse femme, avant de lui donner sa soupe, avait soin de lui faire faire le signe de la croix. Un jour, elle l'oublia ; l'enfant ne voulut pas manger et il caressait les mains de sa mère, comme pour lui demander quelque chose. Elle comprit à la fin, lui fit faire le signe de la croix et il mangea sa soupe de bon cœur. Ma mère nous a mille fois raconté ce trait ».

    Elle raconta sa ferveur très précoce à la prière : « Il avait à peu près trois ans, lorsqu'un soir il disparut, sans qu'on pût savoir ce qu'il était devenu. Comme il y avait une pièce d'eau à côté de la maison, ma mère craignit un malheur et fit même rechercher si l'enfant ne se serait pas noyé. Lorsqu'elle alla à l'étable, elle entendit le chuchotement de quelqu'un qui prie. C'était Jean-Marie qui, caché entre deux vaches, et à genoux, faisait dévotement sa prière ».

    Son enfance se déroula entre le travail à la ferme et la prière. « Quand j'étais avec lui pour garder nos bestiaux, rapporte Marguerite, il me disait quelquefois : fais donc mon bas! Il faut que j'aille prier vers la rivière ».

    C'est à treize ans qu'il fit sa première communion et c'est à ce moment là qu'il reçut de ses catéchistes les premiers enseignements de lecture et d'écriture. Sa sœur dira : « Il désirait beaucoup étudier pour embrasser l'état ecclésiastique. Il en parla plusieurs fois à mon père qui n'objectait qu'une chose : les dépenses que ces études entraîneraient ».

    Ce fut l'abbé Balley qui donna ses premières leçons à ce jeune homme de vingt et un ans pratiquement illettré.

    Dès les premières leçons, il éprouvera de très grandes difficultés et ceci tout au long de ses études, mais devenir prêtre de Dieu était son seul désir.



    Le séminaire

    Après un séjour de plus d'un an à Noës après sa désertion, il reprit ses études à Écully. C'est à la Toussaint 1812 que le Curé d'Écully présenta Jean-Marie au petit séminaire de Verrières. L'abbé Tournier alors également séminariste en même temps de Jean-Marie dira : « Il était plein de respect et d'obéissance pour ses supérieurs et de bienveillance pour ses condisciples. Il était très pieux, mais faible dans ses études. Le professeur était obligé de l'interroger en français ».

    Au séminaire de Saint Irénée il aura également beaucoup de difficultés. « Le résultat de ses études était nul, parce qu'il ne comprenait pas suffisamment la langue latine. Plusieurs fois, je lui ai donné des explications qu'il ne saisissait pas. Malgré cela, il paraissait s'appliquer continuellement à l'étude dira l'abbé Bezacier ».

    Son premier examen fut déplorable. Il fut évincé de Verrières.

    Toutefois, il entrait dans les desseins de Dieu que Jean-Marie Vianney fut ordonnéprêtre. C'est une nouvelle fois avec la ténacité de l'abbé Balley qu'il fut interrogé seul et par un seul examinateur. Il répondit de façon à peu près convenable.

    C'est en la chapelle du séminaire que le 23 juin 1815, Mgr Simon évêque de Grenoble, l'ordonna diacre.

    En raison de la période trouble, il fut ordonné prêtre plus tôt, le 13 août, à l'âge de vingt-neuf ans. Le dimanche 20 août il célébra la messe dans l'Église d'Écully.



    Au presbytère d'Écully

    L'abbé Balley s'imposait un jeûne rigoureux, mais Jean-Marie Vianney se trouvait bien dans cette ambiance. C'était entre eux une émulation dans leur comportement de pénitents. M. Balley qui devait l'initier peu à peu au ministère pastoral.

    La perte de son ami l'abbé Balley le laissa désemparé. Le nouveau Curé de la paroisse était complètement différent. Le jeune vicaire Jean-Marie Vianney fut nommé desservant de la chapellerie d'Ars-en-Dombes.



    Le Curé d'Ars

    C'est le 13 février 1818 que M. Vianney est arrivé dans le petit village. Dès le début il se fit remarquer par sa bonté, sa gaieté, sa vertu et sa grande piété.

    L'ambition du nouveau curé était de faire du village une terre de sainteté. Ses efforts pour rechristianiser le village restèrent d'abord sans résultats, puis son charisme fit des miracles.

    Mlle d'Ars écrira : « Nous sommes les enfants gâtés de la Providence. Je n'ai pas connu de prêtre aussi pieux que lui ; il est continuellement à l'église, offrant à Dieu l'encens de ses prières ; à l'autel, c'est un ange, un séraphin ; en chaire, ce n'est pas un vrai orateur comme M. Berger, mais c'est un homme pénétré de l'amour de Dieu. Il ne mange presque rien ; je crains que ce genre de vie n'abrège ses jours. Priez Dieu qu'il le soutienne et nous le conserve longtemps ».

    Lors de ses remplacements dans les paroisses voisines il se fit vite une réputation de sainteté, son confessionnal était toujours assiégé. « Ce prêtre a de grandes vues ; il donne de sages conseils, sa direction est douce et ferme ; mais il faut se soumettre et se résigner. Ce petit curé d'Ars a été impitoyable pour les soirées et les bals de la sous-préfecture. Au reste, il a raison, et je tâcherai de lui obéir », dira le sous-préfet.

    Il est bien évident qu'il fut l'objet de critiques, d'ironies de la part d'autres prêtres, d'accusation qui ne le laissèrent pas insensible, et d'enquêtes de l'Évêché.

    Jean-Marie Vianney disait : « J'étais tourmenté le jour par les hommes, la nuit par le démon, et cependant j'éprouvais une grande paix, une grande consolation ».



    Les tourments du grappin

    Il se dévouait sans compter pour son prochain, il faisait des intérims et des missions dans les paroisses d'alentour, il se mortifiait pour sauver les âmes. La nuit il était tourmenté par le démon qu'il appela le « grappin ». C'est en 1824 que sont apparus les premiers bruits. Plusieurs prêtres furent les témoins de cette lutte qui n'effrayait nullement M. Vianney. « La cure trembla, les vitres des fenêtres résonnèrent ; tout le monde se leva, effrayé, et on courut à la chambre de M. Vianney. Ils le trouvèrent couché dans son lit, qui était au milieu de la chambre. « C'est, leur dit-il en souriant, le grappin qui a traîné mon lit jusque là! » Il les rassura, en leur disant : « N'ayez aucune crainte! » Ses confrères cessèrent de le plaisanter à ce sujet et de lui faire des reproches ».


    La « Providence »


    Monsieur le Curé Vianney, malgré toutes ses privations et son état de santé chancelante était débordant d'activité et toujours à la recherche du bien qu'il pouvait faire. C'est ainsi que l'éducation des enfants lui tenait particulièrement à cœur. C'est grâce à sa ténacité et à la bonne volonté de quelques personnes que la première école allait voir le jour. Il transformera la « Providence » en orphelinat et en maison d'accueil pour « les jeunes pauvresses abandonnées ». Il trouvera toujours au bon moment l'argent nécessaire, mais non sans crainte, pour faire les travaux et nourrir ces pauvres enfants. Dieu répondra toujours à son appel à l'aider dans l'accomplissement de sa tâche.

    « Une prière bien agréable à Dieu, c'est de demander à la Sainte Vierge d'offrir au Père Éternel son divin Fils, tout sanglant, tout déchiré, pour la conversion des pécheurs : c'est la meilleure prière que l'on puisse faire... Mes enfants, écoutez bien : toutes les fois que j'ai obtenu une grâce, je l'ai demandée de cette manière ; cela n'a jamais manqué. »




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  • Dans la crèche de Noël, il n'y avait qu'humilité : l'humilité de Marie, cette jeune fille toute simple qui a su dire oui et être la servante du Seigneur, et celle de Joseph qui demeure à sa place de serviteur.

    Alors, choisissons l'humilité de la crèche et faisons de CHAQUE JOUR DE NOTRE VIE UN NOEL RENOUVELE.

    PORTEZ VOUS BIEN !

    Christiane




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  • Saint Nicodème (1er s.)

     
    De tous les pharisiens, docteurs de la Loi et membres du Grand Conseil, le Sanhédrin, c’est l’un de ceux qui inspirent le respect et l’amitié. Dès que Jésus parut, il vit en lui "un envoyé de Dieu" (Jean 3. 1 à 15). Il est encore craintif, mais sa foi est si grande que le Christ lui révèle les splendeurs de la nouvelle naissance par la grâce du baptême. Il a le courage quelques mois plus tard de défendre publiquement le Seigneur devant le Sanhédrin : "Peut-on condamner un homme sans l’avoir entendu ?" Grâce à lui et à son ami Joseph d’Arimathie, le corps du Seigneur ne sera pas jeté dans la fosse commune des malfaiteurs et, pour l’embaumer, ils achètent ensemble cent livres de myrrhe et d’aloès, en l’attente de la résurrection trois jours plus tard.

    "Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son Unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle. "

    (Jésus à Nicodème - Jean ch. 3, verset 16)

     

    "Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière. "

    (Jésus à Nicodème - Jean ch. 3, verset 31)


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  • Quand je n'ai rien à dire, j'accepte de me taire. Et Dieu habite le silence car le silence est un espace où il peut se faire entendre dans le "murmure léger" de mon âme . En effet, c'est dans le silence qu'Elie a rencontré le Seigneur, et non pas dans le bruit ou le tonnerre.

    Sachons nous taire pour approfondir notre foi.

    PORTEZ VOUS BIEN !

    Christiane




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  • SAINT ALPHONSE DE LIGUORI (+ 1787)

    De noble famille napolitaine, Alphonse était promis à un brillant avenir, du moins son père en avait-il décidé ainsi. L'enfant est doué. A seize ans, il est docteur en droit civil et ecclésiastique. Il devient un avocat de renom et de succès. Il ne perd aucun procès quand il le plaide. Mais, de son côté, le Seigneur plaide tout doucement la cause du Royaume des cieux dans le coeur du jeune homme si bien parti pour réussir dans le monde. Alphonse décide d'abord de se consacrer à Dieu dans le monde et, pour cela renonce à un beau mariage. Désormais on le trouve assidu aux pieds du Saint-Sacrement et des statues de la Vierge Marie. Il fréquente les malades incurables et les condamnés à mort. A vingt-sept ans, il perd un procès, pourtant juste, à cause des presssions exercées sur les juges par des puissants fortunés. Désespérant de la justice humaine, il démissionne, devient prêtre et se consacre aux "lazzaroni", ces pauvres des bas-fonds de Naples et des campagnes. Il a choisi son camp, celui des pauvres rejetés. Pour eux, il fonde la Congrégation des Rédemptoristes sous le patronage de saint François de Sales. Toute sa vie, il se battra contre le rigorisme et fera triompher dans l'Eglise une pastorale de miséricorde et de liberté. Devenu malgré lui évêque, brisé par la maladie, il revient mourir parmi les siens.

    SAINTE ALMEDA (6ème s.)
    SAINT ARCADE (+ 549)
    BIENHEUREUX BERTRAND DE GARRIGUE (+ 1230)
    SAINTE ELISA DE CYTHERE (+ 375)
    SAINT ETHELWOLD (+ 984)
    SAINT EUSEBE DE VERCEIL (+ 371)
    SAINT FELIX (3ème s.)
    LES FRERES MACCABEES (166 av. J.C.)
    SAINT JUSTIN (5ème s.)
    SAINT LEONCE (+ 300)
    BIENHEUREUX PIERRE FAVRE (+ 1546)
    SAINT SEVER (?)
    SAINT SPIRE (4ème s.)

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  • J'ai le droit de penser par moi-même et j'essaie d'être fidèle à ma vocation profonde.

    J'ai le droit de ne pas être parfaite, j'ai le droit à l'erreur.

    J'ai le droit de m'aimer et de me faire plaisir. J'ai le droit de recevoir des cadeaux.

    J'ai le droit d'aller à mon rythme .

    J'ai le droit d'être heureuse, d'être en bonne santé, cela nécessaire pour que je puisse bien m'occuper des autres.

    PORTEZ VOUS BIEN !
    Christiane


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