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    Saints du Jeudi



    > St Camille de Lellis,
    > prêtre et fondateur
    > (1550-1614)



    >           Saint Camille de Lellis, né à Bucchianico près de Chieti dans les Abruzzes, fut privé de sa mère dès le berceau. Malgré les heureux présages donnés par un songe qu'avait eu sa mère avant sa naissance, il eut une enfance peu vertueuse ; sa jeunesse fut même débauchée. Jusque vers l'âge de vingt-cinq ans, on le voit mener une vie d'aventures ; il se livre au jeu avec frénésie, et un jour en particulier il joue tout, jusqu'à ses vêtements.
    >         Sa misère le fait entrer dans un couvent de Capucins, où il sert de commissionnaire. Un jour, en revenant d'une course faite à cheval, pour le service du monastère, il est pénétré d'un vif rayon de la lumière divine et se jette à terre, saisi d'un profond repentir, en versant un torrent de larmes : « Ah ! Malheureux que je suis, s'écria-t-il, pourquoi ai-je connu si tard mon Dieu ? Comment suis-je resté sourd à tant d'appels ? Pardon, Seigneur, pardon pour ce misérable pécheur ! Je renonce pour jamais au monde ! »
    >         Transformé par la pénitence, Camille fut admis au nombre des novices et mérita, par l'édification qu'il donna, le nom de frère Humble. Dieu permit que le frottement de la robe de bure rouvrît une ancienne plaie qu'il avait eue à la jambe, ce qui l'obligea de quitter le couvent des Capucins. Lorsque guéri de son mal, il voulut revenir chez ces religieux, saint Philippe de Néri, consulté par lui, lui dit : « Adieu, Camille, tu retournes chez les Capucins, mais ce ne sera pas pour longtemps. » En effet, peu après, la plaie se rouvrit, et Camille, obligé de renoncer à la vie monastique, s'occupa de soigner les malades et d'édifier des hôpitaux.
    >         C'est en voyant la négligence des employés salariés de ces établissements que sa vocation définitive de fondateur d'un Ordre d'infirmiers se révéla en lui : « Nous porterons, se dit-il, la Croix sur la poitrine ; sa vue nous soutiendra et nous récompensera. » Les commencements de cet Institut nouveau furent faibles et biens éprouvés ; mais bientôt le nombre des religieux s'étendit au-delà de toute espérance.
    >         Camille, après des études opiniâtres, s'était fait ordonner prêtre, et il était en mesure de soutenir sa tâche. Pendant une peste affreuse, le Saint fit des prodiges de charité ; il allait partout à la recherche de la misère, se dépouillait lui-même et donnait jusqu'aux dernières ressources de son monastère. Dieu bénissait le désintéressement de son serviteur, car des mains généreuses arrivaient toujours à temps pour renouveler les provisions épuisées.
    >         Plein de vertus, épuisé de travaux, Camille mourut à Rome, les bras en croix, la prière sur les lèvres.
    >

    > Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.



    > St Ulric de Cluny, o.s.b. († 1093)


    >           Par sa famille riche, il passa sa jeunesse à la cour de l'empereur Henri le Noir et fit des pèlerinages en Terre Sainte et à Rome. En 1052, il se retira à Cluny où il se fit moine. Plus tard, il partit fonder des monastères en Suisse et en Allemagne avant de revenir à Cluny pour y changer la règle intérieure afin de préserver la prière, la pauvreté, la chasteté... Il repartit ensuite fonder de nouveau d'autres abbayes.
    >         Devenu aveugle, il s'installa dans un de ses monastères allemands (celui de Zell) et attendit sa mort dans une prière constante.



    > Saint(s) du jour
    > St Camille de Lellis, prêtre et fondateur (1550-1614)
    > St Ulric de Cluny, o.s.b. († 1093
    )

    > Bx Humbert de Romans, o.p. († 1277)
    > St Juste, martyr (?)
    > St Nicodème de la Sainte-Montagne († 1809)
    > St Francois Solano, o.f.m. († 1610)
    > St Phocas, évêque et martyr († 117)

    >
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  • Je promets peu afin de toujours tenir ma parole. Mes enfants et mon mari le savent, je ne m'engage que si je suis sûre de tenir ma promesse.

    Ne pas tenir parole est quelque chose de laid et ne vient pas de Dieu, car tout ce qui vient de Dieu est beau et vrai.

    Je fais très attention à être "à jour" dans mes promesses avec moi-même car j'aime bien être en cohérence avec ma vie en Dieu. Et nous devons être un exemple de responsabilité et de transparence.

    PORTEZ VOUS BIEN !

    Christiane


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  • Lorsque je fais mes courses, je croise des gens qui me saluent avec beaucoup de gentillesse ; lorsque je reçois un mail rempli de foi, cela me fait beaucoup de bien ; de sorte que moi aussi, j'ai envie d'être une porteuse de bonne nouvelle pour quelqu'un d'autre.

    Partageons la joie qui nous remplit avec d'autres qui feront de même. Car nous sommes tous des dépositaires d'une parcelle de l'Amour Divin que nous pouvons répandre autour de nous, aussitôt reçue.

    Et merci à toi de me lire,

    Christiane


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  •  

    St Jean Gualbert,
    abbé (999-1083)

    Abbé de Vallombreuse






    Saint Jean Gualbert, né à Florence, fut élevé avec soin dans
    les maximes de la piété et dans l'étude des lettres ; mais à peine
    était-il entré dans le monde, qu'il y prit un goût excessif. L'amour
    des plaisirs l'emporta tellement, que ce qui lui avait paru criminel ne
    lui offrit plus rien que de légitime et d'innocent. Il était perdu sans
    ressources, si Dieu n'eût ménagé des circonstances pour lui ouvrir les
    yeux et le tirer de l'état déplorable où il s'était réduit.

    Un jour de Vendredi saint, il rencontre le meurtrier de son
    frère, et, plein d'idées de vengeance, il va le percer de son épée,
    lorsque le malheureux, se jetant à terre, les bras en croix, le
    conjure, par la Passion de Jésus-Christ, de ne pas lui ôter la vie.
    Gualbert ne peut résister à ce spectacle. L'exemple du Sauveur priant
    pour ses bourreaux amollit la dureté de son cœur ; il tend la main au
    gentilhomme et lui dit :
    « Je ne puis vous refuser ce que vous me
    demandez au nom de Jésus-Christ. Je vous accorde non seulement la vie,
    mais mon amitié. Priez Dieu de me pardonner mon péché. »
    S'étant
    ensuite embrassés, ils se séparèrent. Jean se dirige de là vers
    l'église d'une abbaye voisine ; il se jette lui-même aux pieds d'un
    crucifix, et y prie avec une ferveur extraordinaire. Dieu lui fait
    connaître par un prodige que sa prière est exaucée, et qu'il a obtenu
    le pardon de ses fautes ; car le crucifix devant lequel il priait
    baisse la tête et s'incline vers lui, comme pour le remercier du pardon
    qu'il a généreusement accordé par amour pour Dieu.


    Changé en un homme nouveau, Jean prit l'habit de Saint-Benoît et devint
    un religieux si fervent, qu'à la mort de l'abbé tous les suffrages se
    réunirent sur lui ; mais il ne voulut jamais accepter la dignité qu'on
    lui offrait. Il se retira à Vallombreuse, qui devint le berceau d'un
    nouvel Ordre, où la règle de Saint-Benoît était suivie dans toute sa
    rigueur.

    On trouve dans la vie de saint Gualbert
    toutes les austérités et toutes les vertus qu'on rencontre dans la vie
    des plus grands Saints. Par un temps de disette, il se fit conduire au
    grenier presque vide, et les provisions, à sa prière, se multiplièrent
    au point qu'il put distribuer du blé à tous ses couvents et à tous les
    pauvres qui se présentèrent. Ayant trouvé un monastère trop riche, il
    pria un ruisseau voisin de prendre la violence d'un torrent et de
    renverser l'édifice, ce qui s'accomplit aussitôt. Un de ses couvents
    fut dévasté, incendié, et les religieux fort maltraités : « Vous êtes
    maintenant de vrais religieux, leur dit le Saint ; oh ! Que j'envie
    votre sort !

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950








    [b]St Olivier Plunket,

    archevêque et martyr (1629-1681)

    [/b]









    Béatification : 1920 Canonisation : 1975
    Olivier partit d'Irlande à 16 ans faire ses études à l'Irish
    College à Rome. Il reçut la prêtrise là-bas puis revint dans son pays.
    En 1670, il est nommé archevêque d'Armagh et primat d'Irlande. Allant
    dans les montagnes et les forêts à la recherche de son peuple, il
    confirma 10000 fidèles en trois mois. Mais, dans le contexte de
    querelles anglo-irlandaises, il est calomnié et accusé d'avoir préparé
    un débarquement de soldats français.
    Transféré à Londres en 1678, il resta 3 ans en prison avant
    d'être condamné à être « pendu, vidé et démembré ». Il eut à subir de
    nombreuses tortures mais ne cessa de rendre grâce à Dieu. Son corps
    repose à l'abbaye de Downside (Comté de Wilts, Angleterre) et sa tête à
    Drogheda (Comté de Meath, Irlande)








    Saint(s) du jour



    St Jean Gualbert, abbé (999-1083)
    St Olivier Plunket, archevêque et martyr (1629-1681)




    Bx. Louis Martin (1823-1894) et Zelie Guérin (1831-1877)
    St Jason, martyr (Ier s.)
    St Jean de Géorgie (dit l'Ibérien ou l'Hagiorite), abbé († 1002)
    St Menou (Menulphe), évêque (VIIème s.)
    Sts Nabor et Félix, martyrs († 304)
    Ste Véronique (Ier s.)







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  • Nous mangeons pour la plupart d'entre nous, matin, midi et soir. Voilà une règle simple et couramment admise.

    Et pourquoi ne l'appliquerions-nous pas à d'autres secteurs de notre vie, comme les temps de prière ?

    Alors, donnons nous le temps de nous mettre en face de Dieu, au moins trois fois par jour car c'est dans l'adoration que nous prenons conscience de la présence de Dieu en nous.

    N'OUBLIONS PAS QUE LE CHANGEMENT PROFOND DE NOTRE FOI  SE FAIT  PAR LA REPETITION QUOTIDIENNE.

    Christiane


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  • Notre progrès spirituel viendra lentement, mais sûrement. Il faut accepter la lenteur.

    Cette croissance personnelle dure toute la vie puisque la perfection est inaccessible. Alors, tenons bon, et continuons. Fortifions nous et gardons courage, restons déterminés quelles que soient les embûches. SOYONS RESOLUS A AVANCER ET PRENONS LE TEMPS QU'IL FAUDRA.

    En communion avec vous,

    Christiane

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